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      Théorie de la Double Causalité ?      
         
         

 

Philippe GUILLEMANT

Le double 22

 

 

 

Où l’on dévoile une seconde série d’expériences vécues qui nous obligent à enterrer définitivement la causalité !

Si ce sont bien des séries de synchronicités vécues sur la Route du Temps qui m’ont donné l’impulsion d’écrire ce livre, ce sont surtout des coïncidences numériques avec le nombre 22, et plus exactement avec des suites de 22, qui m’ont apporté la preuve dont j’avais personnellement besoin pour me mettre à l’ouvrage. En tant que scientifique, je n’aurais en effet pas pris le risque d’élaborer une théorie aussi ambitieuse pour expliquer les mécanismes de ces phénomènes, si je ne m’étais pas forgé une intime conviction grâce à ma propre expérience. Ces preuves existaient depuis longtemps dans les livres, mais elles restaient sans explication et constituaient un défi à la science. C’est le fait que ce défi m’ait été personnellement adressé « par l’univers » à travers des séries de 22, comme une sorte de provocation qui ne serait pas tombée sous les yeux d’un aveugle, qui m’a conduit à le relever à travers cette théorie de la double causalité.

 

Plusieurs années avant de commencer la rédaction de cet ouvrage, j’ai pris un risque important dans ma vie en décidant de créer une entreprise pour valoriser les résultats de mes travaux de recherche en vision artificielle

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Mon associée dans cette affaire, qui était versée en numérologie, me fit remarquer que le jour de sa création, un 22 décembre, était le même nombre que mon « chemin de vie » personnel ainsi que celui de cette société, ces nombres étant calculés à partir des lettres de nos noms respectifs. J’ai alors pris l’habitude de considérer ce 22 comme un fétiche, et je l’introduisais un peu partout lorsqu’il fallait choisir un mot de passe, ou jouer au loto par exemple. J’allais même jusqu’à faire 22 pompes le matin plutôt que 20, mais ça s’arrêtait là.

Ce n’était pas encore un symptôme de déviance mentale car il n’y avait aucune superstition derrière mais simplement ma passion pour les nombres et pour les coïncidences numériques. Je m’y intéressais depuis toujours et bien que je n’en eusse jamais vécues personnellement, une sorte d’intuition me laissait penser qu’en « semant » ce nombre 22, je récolterais peut-être quelque chose, sans trop de conviction mais dans l’esprit : « Qui n’essaye rien n’a rien ». J’étais encore bien loin de me douter que je réussirais par ce biais à provoquer des coïncidences.

 

Je fus donc tout à fait surpris lorsque quelques années plus tard, paraissait dans le journal régional du 02 / 02 / 2002 un article sur mes travaux citant cette entreprise, dont la date exhibait cette série de quatre 2. Cela pouvait être une simple coïncidence relevant du « hasard », mais le fait que cela m’arrive après avoir « semé » le 22 m’avait mis la puce à l’oreille. D’autant plus que c’était la première fois que ma société, dont la naissance était caractérisée par un double 22, faisait l’objet d’un article de presse.

 

Tout ceci aurait pu être oublié très vite mais la même année, alors que quelques turbulences causaient des changements dans ma vie, je me suis aperçu que les jours les plus importants, les plus chargés émotionnellement, étaient ponctués par l’observation du nombre 22. Pendant ces jours-là, j’étais littéralement harcelé par ce nombre. Je me stationnais souvent en face du 22 d’une rue. Lorsque je regardais l’heure il était 11h22 ou 22h44. Je me levais la nuit à 1h22 ou 2h44. J’ouvrais un livre et je tombais sur la page 22 ou 122. Je croisais un panneau d’affichage sur l’autoroute contenant 22 ou 44 dans les minutes affichées. Le 44 apparaissait souvent comme alternative au 22 (le 11 ou le 88 étaient beaucoup plus rares). Et enfin, la personne ayant contribué à changer ma vie cette année-là était née un 22 avril.

 

En tant que scientifique, j’étais assez objectif dans l’analyse du fait que je pouvais avoir tendance à projeter moi-même ce 22 dans mes observations, c'est-à-dire à le privilégier sans m’en rendre compte. Aussi je restais dubitatif, mais la suite de l’histoire n’a pas confirmé cette interprétation.

2005 qui fut à nouveau pour moi une année de grands changements, fut marquée par ma rencontre avec deux personnes, qui devinrent des amis après m’avoir apporté un grand soutien. Ces deux personnes étaient respectivement nées un 22 septembre et un 22 novembre. J’eus alors l’idée de vérifier la date de naissance de l’ami qui m’avait le plus aidé dans mon passé, et je constatai qu’il était né un 22 janvier !

 

Ce qui ne veut pas dire que pour faire partie de mes amis, il faut obligatoirement être né un 22 ! Car encore faut-il...

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Cette interprétation m’est venue pour la première fois lorsqu’un soir de retour d’un voyage d’affaires à San-Francisco, durant lequel j’avais pris la décision « héroïque » mais déprimante de refuser de signer un très gros contrat de logiciel qui aurait changé mon activité durablement, il m’a été attribué le 22 au bar de l’aéroport pour mon tour de service, puis le 22A à l’enregistrement comme siège de vol. Je l’ai pris comme une sorte de consolation signifiant : « sois heureux, tu as pris la bonne décision ».

 

Une autre fois, alors que je m’installais à Marseille dans un studio, et que j’effectuais des courses pour dîner ce soir là pour la première fois dans mon nouvel appartement, j’eus à payer une note de supermarché de 22 euros et 22 centimes, comme si je recevais des salutations de bienvenue dans ce nouveau logement.

 

Jusque là, je ne comprenais toujours pas la raison pour laquelle je rencontrais ces doubles 22 à chaque changement important dans ma vie, et je doutais toujours, mais j’avais commencé à les noter en vue de les inclure dans ce livre. J’avais trouvé une explication pour les synchronicités, mais ces séries de 22 résistaient à l’analyse et venaient me titiller comme des provocations.

 

Il a fallu que je rencontre ensuite un quadruple 22, le jour symbolique d’un acte de libre arbitre qui restera peut-être le plus important de ma vie, pour recevoir le « choc » qui m’amena à « refondre » ma théorie en gestation pour activer la rédaction définitive de cet ouvrage. Je commençais enfin à comprendre qu’il fallait faire une différence fondamentale entre les coïncidences et les synchronicités.

Ce quadruple 22 m’est arrivé lorsque je suis allé signer chez un notaire l’acte d’achat définitif du terrain que je recherchais depuis longtemps déjà dans la réserve géologique, et que j’avais fini par trouver, conforme à des souhaits pourtant exigeants et par le plus grand des hasards.

 

J’ai quelque peu modifié la description des données géographiques de ce quadruple 22, mais il est parfaitement équivalent à l’original.

Ce jour-là, je quittais le domaine dont je venais de faire l’acquisition et remettais à zéro le compteur de ma voiture pour savoir à quelle distance de Digne il se situait, ce qui me permit de constater déjà qu’il se trouvait à 2.2 km de la route principale, mais ceci ne fit que m’effleurer.

 

Bien avant d’arriver à Digne, et au moment même où mon compteur affichait 22.0 km, je croisais la départementale D22 !

Cette départementale D22 qui était déjà marquée par son « petit rôle » dans ma décision d’écrire ce livre, était donc située à 22km exactement de mon futur lieu d’habitation !

J’étais heureux de ce double 22 que j’allais pouvoir mettre dans mon livre car il s’annonçait le jour-même où une fois de plus, je changeais ma vie. Mais je me disais en bon habitué du genre : « peut mieux faire ! ».

Car j’en attendais un quatrième, ne sachant que faire de mon « 2.2 » initial dont je me demandais s’il fallait le considérer comme un 22 d’appellation contrôlée, ou pas du tout ! Je n’avais jamais vécu de triple 22 et j’aurais souhaité que ce 2.2 isolé ait un compagnon. Car un quadruple 22, cela aurait bien été digne de l’importance de l’acte du jour ! Très sérieusement, j’en avais assez de toutes ces plaisanteries de « petit ange » incompréhensibles et il m’en fallait plus pour me « réveiller » !

 

Après m’être stationné en face de mon lieu de rendez-vous, j’avais quinze minutes à perdre et je parcourus le centre ville de Digne. J’entrai alors dans une librairie pour acheter des stylos. En sortant de la librairie, je remarquai le dernier livre de Bernard Werber, dont je consultai le dos afin de lire le résumé. Pas de résumé, mais je remarquais le prix du livre : 22 euros 90. Avec un sourire intérieur de satisfaction, je me disai que j’avais trouvé mon quatrième 22 mais j’étais encore insatisfait, car en effet rien n’associait ce dernier 22 et mon 2.2 d’origine. Mais en vérifiant la date de sortie de l’ouvrage, j’ouvris la page intérieure du dos du livre et je tombai sur l’adresse de l’éditeur, 22 Avenue de Huygens !

J’ai donc été servi ce jour-là par un quadruple 22 correspondant à deux doubles 22 d’appellation d’origine contrôlée, c'est-à-dire associés entre eux.

 

Je commençais alors à penser que mes coïncidences du 22 mériteraient bien un chapitre, mais qu’il faudrait que je travaille sérieusement à éclaircir leur mécanisme sans quoi la théorie que j’étais en train de construire serait bancale.

En bon sceptique, et avant l’épisode de ce quadruple 22 qui acheva de me convaincre sur la nécessité de reprendre tout ce travail interrompu, j’avais de nombreuses fois essayé de rejeter ce 22 qui finissait par m’ennuyer, persuadé que je le projetais moi-même partout en étant exagérément sensible à son occurrence les jours importants de ma vie. Mais cette explication ne résistait pas au calcul des probabilités, même conditionnelles, et un bon sceptique doit savoir considérer les choses dans les deux sens. Ce quadruple 22 réduisait à néant mon scepticisme. Tout ce qu’il me restait à faire, c’était de trouver la bonne explication, cette nécessité se présentant à moi comme un véritable défi à l’intelligence que je devais absolument relever !

J’étais loin de me douter, après avoir rédigé plusieurs pages sur ces séries de 22, que le plus étonnant restait encore à venir. Je me suis tout d’abord aperçu qu’un double 22 était niché dans les coordonnées GPS de ma nouvelle habitation dont la position, avec ses 44 degrés de latitude, ses 2.2 km de la route principale , et ses 22 km de la D22 était ainsi caractérisée par un total de six 22, parmi lesquels on trouvait deux véritables doubles 22 !

 

Ajoutons à cela que la maison fait 22 mètres de large et que son domaine contient une piscine et deux sources, la piscine étant située à 22 mètres de la maison et la source la plus proche à 220 mètres. Mais le plus édifiant est que l’autre source du domaine est une véritable source chaude d’origine géothermale, coulant à une température constante de 22° toute l’année !

 

Et ce n’est pas tout : à l’intérieur de cette maison, tous les radiateurs comportent un double 22, le premier 22 étant gravé sur l’écrou d’entrée tubulaire, et le second inscrit sur le thermostat ! Et pour finir, la principale pièce de vie de cette maison a la forme d’une voûte de 4.4 mètres de largeur et de 2.2 mètres de hauteur, ce qui, avouons le, n’est pas une hauteur tout à fait standard.

 

Au total, je découvris concernant cette maison pas moins de quatorze 22, parmi lesquels se trouvent au moins quatre doubles 22 d’appellation d’origine contrôlée, c'est-à-dire groupés par associations de deux 22.

Or il était cette fois impossible que j’ai pu générer une telle avalanche de 22, car cette dernière série était comme gravée dans la pierre ! Quelque chose résistait à mon analyse !

 

Malgré toutes les réflexions auxquelles m’encourageaient ces observations, je comprenais toujours mal le rôle que pouvait jouer mon intention dans cette affaire, et dès que je cherchais un mécanisme indépendant de mes intentions ou projections, je ne comprenais plus rien !

 

La solution du problème me fut inspirée par un ami ...

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Il y avait donc un double 22 déjà inscrit dans le ciel de ma naissance, relatif à la position du soleil, ce que j’ignorais totalement !

 

Mais ce n’était pas tout, car en me rappelant qu’il y avait encore un autre 22 dans mon heure de naissance qui était 22h35 après soustraction du décalage horaire, j’eus l’idée de calculer mon heure solaire natale, en tenant compte du décalage entre le méridien de Paris et celui de Greenwich, en l’occurrence de 9 minutes.

Je découvrais ainsi qu’à ma naissance, non seulement le soleil se trouvait à 22.44° de longitude sur l’écliptique, mais qu’en plus j’étais né à 22h44, heure solaire !

Il y avait donc déjà à ma naissance un quadruple 22 qui caractérisait la position du soleil à ce moment précis !

 

Cette observation eut sur moi l’effet d’un déclic « eurêka » qui me fit cheminer rapidement vers la compréhension du mécanisme, car il devenait clair que mon intention seule ne pouvait plus, de façon non causale, expliquer le lien entre les 22 de mon passé et ceux de mon futur.

Il n’était plus possible de penser que, parce que j’étais « marqué » par le 22, j’aurais pu intentionnellement produire tous les autres 22, par l’intermédiaire des mêmes mécanismes que les synchronicités ou pire par projections !

Car j’ignorais la majeure partie de ces informations sur ma naissance et cela ne pouvait pas, quoi qu’il en soit, expliquer cette surprenante concentration de doubles 22 relatifs à mon nouveau lieu de vie.

En effet il était impossible d’imaginer que les six doubles 22 relatifs à mon nouveau lieu de vie aient pu être intentionnellement provoqués, puisque relatifs à une maison vieille de plus d’un siècle, qui existait déjà avant ma naissance.

 

Pour expliquer un tel ordre aussi fortement concentré, la Loi de Convergence des Parties a donc été contrainte de le propager dans le passé !

Il fallait envisager que les deux doubles 22 de ma naissance puissent être causés eux-mêmes par la forte concentration de 22 observée dans mon avenir.

Car il était en effet beaucoup plus facile d’imaginer qu’il y avait à ma naissance assez d’aléas pour que ce quadruple 22 puisse provenir de mon futur. Que l’on décale cette naissance de quelques minutes ne changeait en effet strictement rien à l’univers et à ses observateurs. L’indéterminisme de ma naissance pouvait donc parfaitement être comblé par une information ayant remonté le temps, exactement comme dans le cas des synchronicités.

Sauf que dans le cas des synchronicités, l’observation restait toujours ultérieure à l’intention qui l’avait catalysée, ce qui permettait de lui attribuer une signification !

Or j’avais déjà compris qu’une coïncidence pouvait se différencier d’une synchronicité par le fait que l’observation de la coïncidence pouvait précéder l’intention, empêchant ainsi l’observateur de comprendre sa signification. Mais je n’avais pas encore compris qu’en redescendant le temps, la Loi de Convergence des Parties pouvait combler l’indéterminisme jusque dans le passé, en y créant un ordre signifiant !

 

Car il me semblait qu’il était impossible de modifier le passé !

Or, ce double 22 de ma naissance nous suggère le contraire, tout en nous fournissant en même temps une explication : il est tout à fait possible de modifier le passé dans la mesure où ces modifications concernent des aspects du passé qui n’ont jamais été observés, comme s’ils n’existaient pas encore !

 

Et c’est ainsi qu’au même titre que le futur, on observe qu’une partie du passé peut très bien rester totalement indéterminée !

 

Le temps serait donc beaucoup plus symétrique qu’on ne le croit !

La passé pourrait ainsi être modifié, mais à condition je le répète que ses traces n’aient jamais été observées auparavant ! La « modification » du passé résulterait de l’absence d’observation de traces suffisantes pour le définir, voire de leur disparition. Pourquoi ne pas imaginer que la loi de convergence des parties, créatrice d’ordre, puisse définir elle-même ce qui va être observé lorsque c’est relatif au passé, puisque c’est déjà le cas pour le futur ?

 

Mais revenons au mécanisme d’apparition des doubles 22, car je n’ai pas fini avec mes explications.

Ce qui caractérise les doubles 22 de cette habitation sont des données matérielles, figées, indépendantes de tout aléa et surtout du temps : impossible de modifier les coordonnées GPS, les distances et les tailles ! A plusieurs décennies près, ces nombres restent les mêmes car ils caractérisent purement et simplement cette maison et son terrain.

En revanche, c’est tout le contraire pour les autres doubles 22 qui ont précédé dans le temps cette accumulation finale. A un jour près, à quelques minutes près, voire à une minute près, ils auraient très bien pu disparaître. Il suffit de les passer en revue pour s’en apercevoir, à commencer par celui de ma naissance.

 

Il est donc évident que si lien il y a entre tous ces doubles 22, alors l’information ayant créé ce lien a circulé du futur vers le passé, et ne s’est pas contentée de s’arrêter au présent.

 

Le passé a ainsi été réarrangé pour transmettre l’information suivante : un changement de vie me concernant, réalisé par libre arbitre, s’accompagne d’une observation de doubles 22 !

 

Voici donc enfin comment j’en explique l’émergence :