Le
double 22 Où l’on
dévoile une seconde série d’expériences vécues qui nous obligent à enterrer
définitivement la causalité ! |
Si ce
sont bien des séries de synchronicités vécues sur la Route du Temps qui m’ont
donné l’impulsion d’écrire ce livre, ce sont surtout des coïncidences numériques
avec le nombre 22, et plus exactement avec des suites de 22, qui m’ont apporté
la preuve dont j’avais personnellement besoin pour me mettre à l’ouvrage.
En tant que scientifique, je n’aurais en effet pas pris le risque d’élaborer
une théorie aussi ambitieuse pour expliquer les mécanismes de ces phénomènes,
si je ne m’étais pas forgé une intime conviction grâce à ma propre expérience.
Ces preuves existaient depuis longtemps dans les livres, mais elles restaient
sans explication et constituaient un défi à la science. C’est le fait que
ce défi m’ait été personnellement adressé « par l’univers » à travers
des séries de 22, comme une sorte de provocation qui ne serait pas tombée
sous les yeux d’un aveugle, qui m’a conduit à le relever à travers cette théorie
de la double causalité. Plusieurs
années avant de commencer la rédaction de cet ouvrage, j’ai pris un risque
important dans ma vie en décidant de créer une entreprise pour valoriser les
résultats de mes travaux de recherche en vision artificielle . Mon
associée dans cette affaire, qui était versée en numérologie, me fit remarquer
que le jour de sa création, un 22 décembre, était le même nombre que mon
« chemin de vie » personnel ainsi que celui de cette société, ces
nombres étant calculés à partir des lettres de nos noms respectifs. J’ai alors
pris l’habitude de considérer ce 22 comme un fétiche, et je l’introduisais un
peu partout lorsqu’il fallait choisir un mot de passe, ou jouer au loto par
exemple. J’allais même jusqu’à faire 22 pompes le matin plutôt que 20, mais ça
s’arrêtait là. Ce
n’était pas encore un symptôme de déviance mentale car il n’y avait aucune
superstition derrière mais simplement ma passion pour les nombres et pour les
coïncidences numériques. Je m’y intéressais depuis toujours et bien que je n’en
eusse jamais vécues personnellement, une sorte d’intuition me laissait penser
qu’en « semant » ce nombre 22, je récolterais peut-être quelque
chose, sans trop de conviction mais dans l’esprit : « Qui n’essaye
rien n’a rien ». J’étais encore bien loin de me douter que je réussirais
par ce biais à provoquer des coïncidences. Je fus
donc tout à fait surpris lorsque quelques années plus tard, paraissait dans le
journal régional du 02 / 02 / 2002 un article sur mes travaux citant cette
entreprise, dont la date exhibait cette série de quatre 2. Cela pouvait être
une simple coïncidence relevant du « hasard », mais le fait que cela
m’arrive après avoir « semé » le 22 m’avait mis la puce à l’oreille.
D’autant plus que c’était la première fois que ma société, dont la naissance
était caractérisée par un double 22, faisait l’objet d’un article de presse. Tout
ceci aurait pu être oublié très vite mais la même année, alors que quelques
turbulences causaient des changements dans ma vie, je me suis aperçu que les
jours les plus importants, les plus chargés émotionnellement, étaient ponctués
par l’observation du nombre 22. Pendant ces jours-là, j’étais littéralement
harcelé par ce nombre. Je me stationnais souvent en face du 22 d’une rue.
Lorsque je regardais l’heure il était 11h22 ou 22h44. Je me levais la nuit à
1h22 ou 2h44. J’ouvrais un livre et je tombais sur la page 22 ou 122. Je
croisais un panneau d’affichage sur l’autoroute contenant 22 ou 44 dans les
minutes affichées. Le 44 apparaissait souvent comme alternative au 22 (le 11 ou
le 88 étaient beaucoup plus rares). Et enfin, la personne ayant contribué à
changer ma vie cette année-là était née un 22 avril. En tant
que scientifique, j’étais assez objectif dans l’analyse du fait que je pouvais
avoir tendance à projeter moi-même ce 22 dans mes observations, c'est-à-dire à
le privilégier sans m’en rendre compte. Aussi je restais dubitatif, mais la
suite de l’histoire n’a pas confirmé cette interprétation. 2005
qui fut à nouveau pour moi une année de grands changements, fut marquée par ma
rencontre avec deux personnes, qui devinrent des amis après m’avoir apporté un
grand soutien. Ces deux personnes étaient respectivement nées un 22 septembre
et un 22 novembre. J’eus alors l’idée de vérifier la date de naissance de l’ami
qui m’avait le plus aidé dans mon passé, et je constatai qu’il était né un 22
janvier ! Ce qui ne veut pas dire que pour faire partie de mes amis, il faut obligatoirement être né un 22 ! Car encore faut-il... ... ... ... ... ... ... Cette
interprétation m’est venue pour la première fois lorsqu’un soir de retour d’un
voyage d’affaires à San-Francisco, durant lequel j’avais pris la décision
« héroïque » mais déprimante de refuser de signer un très gros
contrat de logiciel qui aurait changé mon activité durablement, il m’a été
attribué le 22 au bar de l’aéroport pour mon tour de service, puis le 22A à
l’enregistrement comme siège de vol. Je l’ai pris comme une sorte de consolation signifiant :
« sois heureux, tu as pris la bonne décision ». Une
autre fois, alors que je m’installais à Marseille dans un studio, et que
j’effectuais des courses pour dîner ce soir là pour la première fois dans mon
nouvel appartement, j’eus à payer une note de supermarché de 22 euros et 22
centimes, comme si je recevais des salutations de bienvenue dans ce nouveau
logement. Jusque
là, je ne comprenais toujours pas la raison pour laquelle je rencontrais ces
doubles 22 à chaque changement important dans ma vie, et je doutais toujours,
mais j’avais commencé à les noter en vue de les inclure dans ce livre. J’avais
trouvé une explication pour les synchronicités, mais ces séries de 22
résistaient à l’analyse et venaient me titiller comme des provocations. Il a
fallu que je rencontre ensuite un quadruple 22, le jour symbolique d’un acte de
libre arbitre qui restera peut-être le plus important de ma vie, pour recevoir
le « choc » qui m’amena à « refondre » ma théorie en
gestation pour activer la rédaction définitive de cet ouvrage. Je commençais
enfin à comprendre qu’il fallait faire une différence fondamentale entre les
coïncidences et les synchronicités. Ce
quadruple 22 m’est arrivé lorsque je suis allé signer chez un notaire l’acte
d’achat définitif du terrain que je recherchais depuis longtemps déjà dans la
réserve géologique, et que j’avais fini par trouver, conforme à des souhaits
pourtant exigeants et par le plus grand des hasards. J’ai
quelque peu modifié la description des données géographiques de ce quadruple
22, mais il est parfaitement équivalent à l’original. Ce
jour-là, je quittais le domaine dont je venais de faire l’acquisition et
remettais à zéro le compteur de ma voiture pour savoir à quelle distance de
Digne il se situait, ce qui me permit de constater déjà qu’il se trouvait à 2.2
km de la route principale, mais ceci ne fit que m’effleurer. Bien
avant d’arriver à Digne, et au moment même où mon compteur affichait 22.0 km,
je croisais la départementale D22 ! Cette
départementale D22 qui était déjà marquée par son « petit rôle » dans
ma décision d’écrire ce livre, était donc située à 22km exactement de mon futur
lieu d’habitation ! J’étais
heureux de ce double 22 que j’allais pouvoir mettre dans mon livre car il
s’annonçait le jour-même où une fois de plus, je changeais ma vie. Mais je me
disais en bon habitué du genre : « peut mieux faire ! ». Car
j’en attendais un quatrième, ne sachant que faire de mon « 2.2 »
initial dont je me demandais s’il fallait le considérer comme un 22 d’appellation
contrôlée, ou pas du tout ! Je n’avais jamais vécu de triple 22 et
j’aurais souhaité que ce 2.2 isolé ait un compagnon. Car un quadruple 22, cela
aurait bien été digne de l’importance de l’acte du jour ! Très
sérieusement, j’en avais assez de toutes ces plaisanteries de « petit
ange » incompréhensibles et il m’en fallait plus pour me
« réveiller » ! Après
m’être stationné en face de mon lieu de rendez-vous, j’avais quinze minutes à
perdre et je parcourus le centre ville de Digne. J’entrai alors dans une
librairie pour acheter des stylos. En sortant de la librairie, je remarquai le
dernier livre de Bernard Werber, dont je consultai le dos afin de lire le
résumé. Pas de résumé, mais je remarquais le prix du livre : 22 euros 90.
Avec un sourire intérieur de satisfaction, je me disai que j’avais trouvé mon
quatrième 22 mais j’étais encore insatisfait, car en effet rien n’associait ce
dernier 22 et mon 2.2 d’origine. Mais en vérifiant la date de sortie de
l’ouvrage, j’ouvris la page intérieure du dos du livre et je tombai sur
l’adresse de l’éditeur, 22 Avenue de Huygens ! J’ai
donc été servi ce jour-là par un quadruple 22 correspondant à deux doubles 22
d’appellation d’origine contrôlée, c'est-à-dire associés entre eux. Je
commençais alors à penser que mes coïncidences du 22 mériteraient bien un
chapitre, mais qu’il faudrait que je travaille sérieusement à éclaircir leur
mécanisme sans quoi la théorie que j’étais en train de construire serait
bancale. En bon
sceptique, et avant l’épisode de ce quadruple 22 qui acheva de me convaincre
sur la nécessité de reprendre tout ce travail interrompu, j’avais de nombreuses
fois essayé de rejeter ce 22 qui finissait par m’ennuyer, persuadé que je le
projetais moi-même partout en étant exagérément sensible à son occurrence les
jours importants de ma vie. Mais cette explication ne résistait pas au calcul
des probabilités, même conditionnelles, et un bon sceptique doit savoir
considérer les choses dans les deux sens. Ce quadruple 22 réduisait à néant mon
scepticisme. Tout ce qu’il me restait à faire, c’était de trouver la bonne
explication, cette nécessité se présentant à moi comme un véritable défi à
l’intelligence que je devais absolument relever ! J’étais
loin de me douter, après avoir rédigé plusieurs pages sur ces séries de 22, que
le plus étonnant restait encore à venir. Je me suis tout d’abord aperçu qu’un
double 22 était niché dans les coordonnées GPS de ma nouvelle habitation dont
la position, avec ses 44 degrés de latitude, ses 2.2 km de la route principale
, et ses 22 km de la D22 était ainsi caractérisée par un total de six 22, parmi
lesquels on trouvait deux véritables doubles 22 ! Ajoutons
à cela que la maison fait 22 mètres de large et que son domaine contient une
piscine et deux sources, la piscine étant située à 22 mètres de la maison et la
source la plus proche à 220 mètres. Mais le plus édifiant est que l’autre
source du domaine est une véritable source chaude d’origine géothermale,
coulant à une température constante de 22° toute l’année ! Et ce
n’est pas tout : à l’intérieur de cette maison, tous les radiateurs
comportent un double 22, le premier 22 étant gravé sur l’écrou d’entrée
tubulaire, et le second inscrit sur le thermostat ! Et pour finir, la
principale pièce de vie de cette maison a la forme d’une voûte de 4.4 mètres de
largeur et de 2.2 mètres de hauteur, ce qui, avouons le, n’est pas une hauteur
tout à fait standard. Au
total, je découvris concernant cette maison pas moins de quatorze 22, parmi
lesquels se trouvent au moins quatre doubles 22 d’appellation d’origine
contrôlée, c'est-à-dire groupés par associations de deux 22. Or il
était cette fois impossible que j’ai pu générer une telle avalanche de 22, car
cette dernière série était comme gravée dans la pierre ! Quelque chose
résistait à mon analyse ! Malgré
toutes les réflexions auxquelles m’encourageaient ces observations, je
comprenais toujours mal le rôle que pouvait jouer mon intention dans cette
affaire, et dès que je cherchais un mécanisme indépendant de mes intentions ou
projections, je ne comprenais plus rien ! La solution du problème me fut inspirée par un ami ... ... ... ... ... ... ...
Il y avait
donc un double 22 déjà inscrit dans le ciel de ma naissance, relatif à la
position du soleil, ce que j’ignorais totalement ! Mais ce
n’était pas tout, car en me rappelant qu’il y avait encore un autre 22 dans mon
heure de naissance qui était 22h35 après soustraction du décalage horaire,
j’eus l’idée de calculer mon heure solaire natale, en tenant compte du décalage
entre le méridien de Paris et celui de Greenwich, en l’occurrence de 9 minutes. Je
découvrais ainsi qu’à ma naissance, non seulement le soleil se trouvait à
22.44° de longitude sur l’écliptique, mais qu’en plus j’étais né à
22h44, heure solaire ! Il y
avait donc déjà à ma naissance un quadruple 22 qui caractérisait la position du
soleil à ce moment précis ! Cette
observation eut sur moi l’effet d’un déclic « eurêka » qui me fit
cheminer rapidement vers la compréhension du mécanisme, car il devenait clair
que mon intention seule ne pouvait plus, de façon non causale, expliquer le
lien entre les 22 de mon passé et ceux de mon futur. Il
n’était plus possible de penser que, parce que j’étais « marqué » par
le 22, j’aurais pu intentionnellement produire tous les autres 22, par
l’intermédiaire des mêmes mécanismes que les synchronicités ou pire par
projections ! Car
j’ignorais la majeure partie de ces informations sur ma naissance et cela ne
pouvait pas, quoi qu’il en soit, expliquer cette surprenante concentration de
doubles 22 relatifs à mon nouveau lieu de vie. En
effet il était impossible d’imaginer que les six doubles 22 relatifs à mon
nouveau lieu de vie aient pu être intentionnellement provoqués, puisque
relatifs à une maison vieille de plus d’un siècle, qui existait déjà avant ma
naissance. Pour
expliquer un tel ordre aussi fortement concentré, la Loi de Convergence des
Parties a donc été contrainte de le propager dans le passé ! Il
fallait envisager que les deux doubles 22 de ma naissance puissent être causés
eux-mêmes par la forte concentration de 22 observée dans mon avenir. Car il
était en effet beaucoup plus facile d’imaginer qu’il y avait à ma naissance
assez d’aléas pour que ce quadruple 22 puisse provenir de mon futur. Que l’on
décale cette naissance de quelques minutes ne changeait en effet strictement
rien à l’univers et à ses observateurs. L’indéterminisme de ma naissance
pouvait donc parfaitement être comblé par une information ayant remonté le
temps, exactement comme dans le cas des synchronicités. Sauf
que dans le cas des synchronicités, l’observation restait toujours ultérieure à
l’intention qui l’avait catalysée, ce qui permettait de lui attribuer une
signification ! Or
j’avais déjà compris qu’une coïncidence pouvait se différencier d’une
synchronicité par le fait que l’observation de la coïncidence pouvait précéder
l’intention, empêchant ainsi l’observateur de comprendre sa signification. Mais
je n’avais pas encore compris qu’en redescendant le temps, la Loi de
Convergence des Parties pouvait combler l’indéterminisme jusque dans le passé,
en y créant un ordre signifiant ! Car il
me semblait qu’il était impossible de modifier le passé ! Or, ce
double 22 de ma naissance nous suggère le contraire, tout en nous fournissant
en même temps une explication : il est tout à fait possible de modifier le
passé dans la mesure où ces modifications concernent des aspects du passé qui
n’ont jamais été observés, comme s’ils n’existaient pas encore ! Et
c’est ainsi qu’au même titre que le futur, on observe qu’une partie du passé
peut très bien rester totalement indéterminée ! Le
temps serait donc beaucoup plus symétrique qu’on ne le croit ! La
passé pourrait ainsi être modifié, mais à condition je le répète que ses traces
n’aient jamais été observées auparavant ! La « modification » du
passé résulterait de l’absence d’observation de traces suffisantes pour le
définir, voire de leur disparition. Pourquoi ne pas imaginer que la loi de
convergence des parties, créatrice d’ordre, puisse définir elle-même ce qui va
être observé lorsque c’est relatif au passé, puisque c’est déjà le cas pour le
futur ? Mais
revenons au mécanisme d’apparition des doubles 22, car je n’ai pas fini avec
mes explications. Ce qui
caractérise les doubles 22 de cette habitation sont des données matérielles,
figées, indépendantes de tout aléa et surtout du temps : impossible de
modifier les coordonnées GPS, les distances et les tailles ! A plusieurs
décennies près, ces nombres restent les mêmes car ils caractérisent purement et
simplement cette maison et son terrain. En
revanche, c’est tout le contraire pour les autres doubles 22 qui ont précédé
dans le temps cette accumulation finale. A un jour près, à quelques minutes
près, voire à une minute près, ils auraient très bien pu disparaître. Il suffit
de les passer en revue pour s’en apercevoir, à commencer par celui de ma
naissance. Il est
donc évident que si lien il y a entre tous ces doubles 22, alors l’information
ayant créé ce lien a circulé du futur vers le passé, et ne s’est pas contentée
de s’arrêter au présent. Le
passé a ainsi été réarrangé pour transmettre l’information suivante : un
changement de vie me concernant, réalisé par libre arbitre, s’accompagne d’une
observation de doubles 22 ! Voici
donc enfin comment j’en explique l’émergence : |