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Conférence Ovnis et Conscience - Intervention Philippe Guillemant

Réflexions sur les origines des ovnis

Conférence collective des auteurs* du livre "OVNIS et CONSCIENCE"

donnée à Lyon (Association R.S.I.) le 27 juin 2015

* Auteurs absents: Romuald Leterrier et Jean-Jacques Jaillat

En ce qui concerne mon intervention, qui a duré 25 minutes (de la minute 20 à la minute 45 de cette vidéo), je n'ai commenté que les 3 derniers slides sur les 6 que j'avais préparés. C'est pourquoi je présente sur cette page l'ensemble de ma conférence prévue, dument commentée, en particulier les notions très importantes sur lesquelles je n'ai pas eu le temps d'argumenter durant cette conférence: celle de "temps réel" (ou temps de la conscience), et celle de "densité d'information", en liaison avec la décomposition de l'espace-temps en plusieurs couches de densités variables, permettant d'héberger le multivers dans le vide quantique en lui donnant une structure fractale.

Comprendre le phénomène ovni exige, avant toute chose, de revoir notre conception de la réalité. Allons-y, le plus brièvement possible. Le temps, l'espace et la matière n'existent pas tels qu'on les perçoit, c'est ce que la physique nous apprend. Ce qu'on perçoit est donc produit par la conscience, via le filtre constitué par le cerveau. On sait aujourd'hui que ce qu'on appelle le vide contient incommensurablement plus d'informations que toute la matière de l'univers, ce qui peut se comprendre dans la mesure où l'univers est essentiellement fait de vide, et même la matière elle-même. Sur cette figure, la mer représente le vide. Le vide nous parait vide parce qu'à notre échelle, les vagues qui représentent les informations du vide sont invisibles.

D'après la physique, pour différentes raisons indépendantes (voyageur de Langevin, intrication atemporelle, trous de ver ...) notre futur ne peut qu'être déjà réalisé, notamment parce qu'on peut y voyager. La question importante est donc de savoir: est-ce qu'il peut changer ? Ma thèse est que oui, il peut changer grace aux fluctuations quantiques du vide (appelées quanto-gravitationnelles), qui sont les vagues de cette mer quantique et qui peuvent avoir un effet macroscopique. Mes travaux sur le billard l'ont montré: la trajectoire d'une boule peut rapidement dépendre de l'information présente à l'échelle de ces vagues, l'échelle de Planck, là où seules les fluctuations du vide (c'est-à-dire de l'espace lui-même) règnent.

On voit ici un tunnel flottant sur une mer, il s'agit de ce vide à 6 dimensions ramené à 2 seulement, ressemblant ainsi à la surface d'une mer, la mer du vide quantique; et le tunnel est une métaphore 3D de notre espace à 4 dimensions, ou encore de chacune de nos lignes de vie. Lorsque nous avançons dans le tunnel, invisible à nos yeux, guidés par notre futur, notre futur change simultanément sous l'influence des vagues. Ma thèse est que ces vagues sont produites par notre conscience, parce que leur effet est directement lié à nos intentions: elles engendrent nos intentions. Ce que nous allons faire dans le futur est en effet corrélé à nos intentions, qu'elles soient libres ou non. Donc lorsqu'on parle d'informations du vide ou de vibrations intimes de l'espace, c'est la même chose, que je considère comme de la conscience: c'est immatériel et cela génère nos intentions. On peut le voir comme une extension immatérielle de notre cerveau, c'est à dire l'âme, par définition.

Le vide n'étant pas vide, je propose de le concevoir comme plein d'informations non manifestées, correspondant à de la conscience. Par impuissance à décrire d'où vient l'information extraite du vide, celle qui préside notamment à la réduction des états quantiques, les physiciens l'assimilent à du hasard pur, un hasard fondamental, comme s'il provenait d'un Dieu qui joue au dés. Bien au contraire, ma thèse est que le vide doit être considéré comme bien structuré, organisé par la causalité, même s'il est composé de conscience, tout comme notre réalité est elle-même extraite du vide (plus précisément: d'une plus faible densité) dans la mesure où tous ses changements en dépendent.

Or si l'on introduit l'hypothèse que les informations du vide sont régies par la causalité, et non par un Dieu du hasard quantique - une hypothèse on ne peut plus scientifique - nous allons voir qu'on en arrive à la conclusion qu'il est nécessaire d'organiser le vide en plusieurs couches de densités d'informations différentes. Ceci est un point clé: pour résoudre ses problèmes actuels, d'après moi la physique devra évoluer en structurant l'espace-temps en plusieurs couches de densités différentes, faisant passer notre espace-temps à 4 dimensions à un espace-temps à 10 dimensions. Voyons voir cela.

Le plus important, et même le plus sûr des enseignements de la mécanique quantique, ultra vérifié, est que notre réalité est une superposition de tous les possibles, réalité que notre regard réduit en une seule possibilité: la réalité observée. Cela ne veut pas dire que ce qu'on observe est influencé par la conscience, car les choses sont plus compliquées, du fait de la présence du futur. Cela veut dire que notre observation a pour effet de densifier la réalité là où elle ne l'est pas déjà , en lui apportant de l'information dont l'origine nous est inconnue: Du futur ? De l'extérieur de l'espace-temps ? De Dieu ? On ne sait pas, ou plutôt on sait seulement que cette information ne vient pas du passé. Par contre, ce qu'on sait de très important, c'est que la densité de cette information, même après observation, reste limitée. Ce qui veut dire que la réalité densifiée elle-même reste une superposition, au sens où elle manque encore d'informations. Car elle ne peut pas dépasser la densité d'information d'Heisenberg, qui s'exprime par une loi d'incertitude.

Il y a donc au moins deux densités d'information dans la nature, et ceci est certain et prouvé:

  • la densité physique, celle de nos observations,
  • la densité quantique, beaucoup plus faible, celle de la réalité avant qu'on l'observe.

Bien entendu, une fois qu'on l'a observée, la réalité devient densifiée, et donc elle densifie à son tour, de proche en proche, tout ce qui lui est relié par la causalité: c'est ce qu'on appelle la décohérence.

Maintenant, on sait que la densité quantique est très inférieure à la densité physique, mais on ne lui connait pas de limite inférieure; on ne sait pas comment elle varie, on sait seulement qu'elle est liée à ce qu'on appelle la fonction d'onde des particules, voire de certains objets macroscopiques. Le problème est que la quantité des possibles (après réduction de la fonction d'onde) augmente de façon exponentielle à mesure que la densité diminue, c'est à dire à mesure que la fonction d'onde s'étale; il s'ensuit que si la densité devient trop faible, le vide pourrait ne plus pouvoir contenir l'information correspondant à tous les possibles. C'est pour résoudre ce problème que je propose que le vide soit structuré en plusieurs couches de densité variable, par paliers, comme dans une structure fractale où les densités correspondent aux échelles. Il y aurait donc plusieurs densités du "quantique". Nous ne pourrions pas les voir parce que nous vivons dans les deux densités inférieures, d'une part la densité physique qui correspond à l'arbre de droite, et d'autre part la densité quantique la plus dense, qui correspond à l'arbre situé juste à sa gauche. Le fait d'observer permettrait de réduire les états quantiques les plus denses mais pas les autres, qui resteraient donc invisibles, ou indétectables par nos instruments actuels.

L'avantage de nombreuses densités, plus nombreuses que deux (par exemple 7 ?... 22 ?, je n'en sais rien ), c'est que chaque niveau de densité inférieure permet de limiter le champ des possibles de la densité qui lui est supérieure (bien qu'inférieure sur le plan évolutif de la conscience). Grace à de multiples densités, il deviendrait ainsi possible d'héberger le multivers d'Everett dans le vide quantique, et donc d'introduire enfin la causalité dans le vide. Sinon, c'est impossible en vertu du raisonnement suivant: à l'aide d'un générateur quantique de nombres aléatoires, prenez une décision différente à chaque tirage. A chaque fois, vous créez deux branches d'univers donc deux univers différents. Même si le nombre de personnes à agir ainsi reste limité, un calcul facile montre qu'on arrive très vite à une situation où l'on obtient beaucoup plus d'univers que le vide ne saurait en héberger... sauf si vous limitez le champ des possibles. Ne pas le faire serait un immense gachis d'espace, comme pourrait le dire Jodie Foster dans le film "Contact". Aussi, je pense que l'univers a très probablement, non pas deux mais de multiples densités, qui se succèdent jusqu'à la densité zéro, celle du néant (la seule depuis laquelle on peut toutefois contempler toutes les autres)...

La première raison pour laquelle j'ai été amené à proposer plusieurs densités différentes de notre espace-temps global (4D + le vide), c'est que pour rendre compatible des conditions initiales avec des conditions finales d'un futur qui peut changer, bien qu'il soit déjà réalisé, alors il est indispensable que ce futur soit défini avec une densité inférieure à la densité physique (de l'anima), celle que j'appelle la densité du moi, celle de notre conscience de nous-mêmes ou, à l'échelle humaine, de notre conscience collective. Car si nous avons un futur déjà dessiné à forte densité qui dépend du passé, il n'en dépend pas très longtemps et il peut ensuite changer, à condition d'être dessiné à une densité plus faible, une densité qui fait déjà partie du vide quantique, où tout ce qui arrive est encore flexible et peut encore changer.

Enfin une dernière raison, c'est qu'avec les différentes densités on peut fabriquer les différentes couches d'un réseau de neurones. Je vous en fait grâce ici, mais pensez au fait que notre cerveau matériel contient 6 ou 7 couches de neurones.

J'ai représenté sur cette figure un futur qui change, sous l'influence de notre conscience éveillée - le moi - à mesure que le temps linéaire passe. Le fait que cette conscience fasse partie du vide quantique lui permet d'agir sur nos lignes temporelles en dehors de l'espace et du temps, tout en étant corrélée à notre cerveau. On ne se rend pas compte de cette action hors du temps car nous ne savons pas prévoir nos comportements face au futur encore inconnu que nous avons à vivre. Il n'empèche que c'est bien notre état de conscience qui va déterminer ces comportements et il faut alors comprendre qu'il les détermine dans le futur dès à présent, faute d'existence d'un délai entre le présent et le futur. Nous n'avons donc pas seulement une conscience produite par le cerveau, mais aussi une conscience qui détermine les aiguillages de nos lignes temporelles. Donc ce qui va changer un aiguillage, ou un paquet d'aiguillages, c'est un changement d'état de conscience, qui passe par le cerveau. Il n'y a aucun ésotérisme là-dedans, rien que de l'information qui transite du cerveau au vide.

Du cerveau au vide, et inversement ! Car si effectivement durant l'évolution de nos états de conscience et plus précisément de nos intentions, notre futur change, il faut envisager aussi bien l'inverse: des changements dans notre futur, ayant d'autres causes que notre "moi", peuvent à leur tour faire émerger nos intentions ou nos états de conscience. On verra que ceci est un point important pour mieux comprendre certains aspects du phénomène ovni. Cette dépendance du moi aux changements dans notre futur est peut-être même le cas général. Ces changements peuvent résulter d'autres personnes avec qui nous sommes en interaction, ou de la conscience collective qui nous maintient dans une certaine orientation, ou encore... et dans le meilleur des cas, de notre soi. Mais là, quand je parle du soi, on est plus dans une mécanique connue. On est dans une véritable action du vide sur le cerveau, via l'extension immatérielle de notre cerveau... qui n'est autre que l'âme (= le moi + le soi).

A la différence des changements conditionnés, les changements dus à notre connexion au soi sont alors réellement libres, au sens où ils sont indépendants de notre cerveau lui-même. Il faut concevoir le soi comme une autre partie de nous-mêmes qui agit directement sur notre futur, si toutefois nous y sommes connectés. Dans ce cas notre futur influence notre présent et il s'ensuit des synchronicités, comme je l'ai expliqué dans "La Route du Temps". On peut considérer le soi comme "nous-mêmes dans le futur" (en très faible densité). Dans "La physique de la conscience", je donne des arguments en faveur de l'idée qu'il pourrait s'agir réellement d'une conscience indépendante, qui mène sa propre vie sur un autre plan, peut-être sur des millénaires, à laquelle nous n'avons accès que transitoirement ou de façon inconsciente par l'intermédiaire de notre subconscient. Ce soi Jungien serait bien une entité qui fait partie de notre individualité mais qui vit sur un autre plan, une autre densité. Il s'agirait d'une densité encore inférieure à la densité de notre moi, la troisième. Elle ne dessinerait pas vraiment notre futur, mais seulement un ensemble de futurs probables parmi lesquels notre moi devrait évoluer. Le soi, même connecté, n'agirait pas sur les détails de notre vie, mais pourrait la bouleverser vers de bien meilleurs horizons dès lors que nous sommes connectés à sa présence, puisqu'il représente notre véritable raison d'être.

Si j'insiste sur ces propriétés du soi, c'est parce qu'elles apportent un nouvel éclairage sur un large spectre du phénomène ovni, celui qui correspondrait non pas à des entités extraterrestres en provenance d'autres planètes (dont je ne nie pas qu'elles existent) mais plutôt à des entités qui pourraient presque être... nous-mêmes dans le futur, ou en tout cas apparentées (directement concernées par notre évolution), en provenance d'autres densités (ou plans dimensionnels) que la notre. Mais je reparlerai de cela à la fin de mon exposé, car il faut d'abord aborder un aspect important de la pénétration de notre densité lorsqu'on vient d'une densité inférieure, c'est à dire d'un plan supérieur multidimensionnel: il s'agit de la résistance du futur.

Vous comprenez bien que dans une réalité où le futur est déjà tracé, ce futur puisse résister à tout changement. A priori, il devrait même s'agir d'une impossibilité du changement, si on reste dans une physique déterministe, celle des univers bulles prison, par exemple. Mais d'après le dessin que je vous ai montré précédemment, les changements sont possibles grâce à des commutations dans lesquelles de l'information est échangée avec le vide (via le hasard dit quantique, ou celui des quantas gravitationnels probabilistes).

Maintenant, mettez vous à la place d'un vaisseau qui veut rentrer dans notre réalité, en provenance d'une faible densité. Il provient d'un endroit où la temporalité est extrèmement dilatée (en correspondance avec la faible densité spatiale), un endroit d'où notre réalité pourrait apparaitre, si c'est possible, dans une très large fenêtre temporelle, du passé au futur. Et il doit débarquer dans notre réalité à travers une fenêtre temporelle très réduite, celle de notre sensation du présent. Vous imaginez bien que cela ne se fait pas sans transition. Le vaisseau va devoir se densifier peu à peu, c'est à dire dilater son espace et comprimer son temps pour parvenir à notre niveau de densité. La dilatation de son espace va densifier sa structure moléculaire, il devient alors visible. La compression de son temps, alors qu'il est encore invisible, va nécessiter qu'il s'insère sur des lignes temporelles où il n'a pas laissé de traces. Mais lorsqu'il devient visible et impacte un témoin, cela pose un problème. Il faut alors qu'il interagisse avec la conscience du témoin car son insertion va dépendre de son impact sur lui, dont la ligne temporelle doit rester compatible avec la sienne. En clair, c'est chaud (et spéculatif) et cela implique probablement un impact beaucoup plus psychique que physique. Quoi qu'il en soit, une chose me parait certaine: pour être accepté par notre réalité il va bien falloir que cette dernière accepte que le vaisseau la modifie, ne serait-ce qu'un peu.

Le vaisseau va donc changer notre réalité, mais seulement localement, pendant quelques heures par exemple. Le véritable impact qu'il devrait avoir viendra beaucoup plus tardivement. Pourquoi ? Vous imaginez bien qu'il ne va pas changer toute l'histoire de l'humanité, car il y a une bonne raison à cela: en passant par des temps progressivement comprimés, le vaisseau est obligé de s'insérer dans notre futur, donc de s'insérer sur des lignes temporelles dont le scénario d'impact est quasiment nul, puisqu'il n'a pas encore eu lieu. Il va donc laisser notre futur inchangé jusqu'à ce que toutefois, notre réalité soit modifiée très localement, via une interaction avec la conscience des témoins (conscience qui, je le rappelle, n'est pas dans notre réalité) qui les laisse "hallucinés", sauf que ce qu'ils ont vécu était bien réel. Cette modification est possible parce que cette conscience bien terrienne est "habilitée" à changer notre réalité localement, là où elle se trouve. Voila pourquoi la rencontre avec un ovni ne peut pas laisser de traces dont l'impact prend des proportions mondiales, en tout cas pas immédiatement. Il faut attendre une accumulation considérable de prises de consciences individuelles qui finit par avoir un effet global sur notre conscience collective, en modifiant notre champ collectif des futurs probables via la compréhension de la présence. Le raisonnement qui consiste à dire: un ovni laisse une preuve, celle-ci est dévoilée à la face du monde et toute l'humanité change de paradigme d'un seul coup, ce raisonnement est faux, d'après ma théorie en tout cas, car il faudrait pour cela que notre futur change d'abord, en tout premier lieu, pour qu'une telle preuve puisse ensuite avoir un tel effet. Il faudrait qu'existe au préalable dans notre futur une ligne temporelle de la terre où l'accueil mondial d'une telle preuve existe, c'est à dire dont les conséquences sont gérées, avant que cette preuve se manifeste.

Maintenant, comment font les ovnis pour débarquer chez nous depuis une faible densité ? Ils ont besoin de se densifier, c'est à dire de se matérialiser au niveau moléculaire, or je pense que cela revient à emprunter en sens inverse un trou de ver que l'on a créé depuis l'extérieur de la densité où l'on entre. C'est un peu plus qu'une intuition, que je vais essayer de creuser.

Un trou de ver est habituellement présenté comme une distorsion de l'espace-temps qui avale l'espace dans un trou noir et qui se prolonge en tunnel...et là on rentre dans une physique spéculative ou les physiciens doivent faire marcher leur imagination ou leur intuition. J'ai plusieurs raisons de penser pour ma part qu'un trou de ver est un moyen d'accès à une densité inférieure. Un raisonnement à partir de la figure en haut à gauche permet d'interpréter la pénétration d'un trou de ver comme une dédensification ... ou une dématérialisation si vous préférez, mais c'est un peu compliqué à expliquer et je vais présenter les choses de façon plus imagée. En fait, il y a une très grosse différence entre un trou de ver et un trou noir. Un trou noir, c'est en réalité une faille dans l'espace-temps alors qu'un trou de ver, c'est un vrai trou et à ce propos, savez vous que les physiciens ont déjà découvert l'existence des ovnis, au moins sur le plan théorique ?

Un trou de ver n'est en effet rien d'autre qu'une bulle d'espace qui apparaît localement dans une réalité, pour disparaître juste après, non sans avoir éventuellement introduit un objet, responsable de sa création, qui semble se matérialiser lorsqu'il sort de la bulle, ou au contraire se dématérialiser lorsqu'il y rentre. Mais il n'y a en réalité aucun tunnel dans l'espace, car un trou de ver ne relie pas seulement deux points de l'espace, il relie aussi deux points du temps. Donc, il ne s'agit pas d'un tunnel mais d'une bulle d'espace qui se déplace dans le temps, ce qu'illustre la figure. Paradoxalement, les trous de vers sont ainsi beaucoup mieux interprétés dans le film de science fiction "Jupiter Ascending", où ils sont simulés comme je viens de le dire, que dans le film "Interstellar", au scénario pourtant conseillé par un physicien, où un trou de ver est décrit comme un tunnel d'espace-temps statique: en l'occurence, celui qui relie la planète saturne aux environs d'un trou noir très lointain: totalement irréaliste !

Clairement, d'après tous les témoignages qu'on peut trouver dans la littérature ufologique, une grande partie des ovnis utilisent d'après moi un trou de ver artificiel, c'est à dire fabriqué par le vaisseau lui-même, pour entrer ou sortir de notre réalité. Et cela ne leur demande pas une énergie collossale, puisqu'à la différence d'un trou noir, les trous de vers ne sont pas statiques mais dynamiques (ce ne sont pas des failles mais des trous) et surtout, dans le cas des ovnis, ils sont créés de l'intérieur et non pas de l'extérieur. Les créer de l'extérieur comme dans le cas du film "contact" demanderait une énergie colossale, pour ne créer finalement, non pas un trou de ver mais seulement une bulle d'espace isolée du reste de l'espace (par élimination du phénomène de décohérence). Alors que les créer de l'intérieur est infiniment moins couteux, puisque la taille de la bulle diminue en même temps qu'elle comprime l'espace du vaisseau et qu'il s'ensuit un mécanisme d'auto-propagation de la compression qui rend inutile la création d'un fort gradient gravitationnel. C'est inutile dans la mesure où théoriquement un faible gradient suffit, même très faible, à condition de veiller à l'homogénéité de la compression, ceci n'étant pas évident à assurer, ce qui pourrait expliquer les déformations et autres mouvements bizarres que font souvent les ovnis avant de se dématérialiser.

On peut se demander pourquoi les physiciens ne nous donnent pas la bonne interprétation des trous de ver, celle qui consiste à dire que ce sont bien des bulles d'espace qui se baladent et non pas des tunnels ou des poignées de porte statiques, telles qu'ils les représentent souvent à l'échelle quantique (en bas à gauche sur le slide). Oui, car les trous de vers pullulent à l'échelle quanto-gravitationnelle, à cause de l'instabilité de l'espace-temps à cette échelle. La raison à cela est simple: les physiciens de la gravité quantique éliminent le temps des équations, mais sans le remplacer par un vrai temps (ce que je fais moi-même). Pourquoi ? Parce qu'un vrai temps est un temps dans lequel tout l'espace-temps évolue simultanément, dans le passé comme dans le futur, hors du temps linéaire. Or pour l'instant, c'est quelque chose qu'aucun physicien ne sait mettre en équations, or un physicien, parce qu'il est tenu par sa communauté, ne se donne le droit d'imaginer que ce qui peut lui être dicté par les équations. Dommage, car le vrai temps est incompatible avec une approche par les équations. De ce fait, les physiciens gèlent la mer quantique. Il y a pourtant d'autres solutions que les équations et je propose pour ma part une approche cybernétique (l'âme étant un cerveau), mais je n'aborderai pas cela ici (voir le livre "La physique de la conscience").

Que se passerait-t-il maintenant si les physiciens de la gravité quantique s'autorisaient à introduire un vrai temps ? Eh bien tout simplement, ils dégeleraient leur mer quantique et au lieu d'avoir une mer où pullulent les poignées de portes, nous aurions une mer en bonne et due forme, sauf qu'il s'agirait de celle de la conscience, où pulluleraient les vagues et les gouttes d'espace-temps expulsées par les vagues, c'est à dire des ponts entre les densités. A noter que de tels ponts permettraient de corréler des zones séparées de l'espace par l'intermédiaire des faibles densités, or c'est justement ce que très récemment, des physiciens ont proposé en faisant le lien entre l'intrication quantique et les trous de vers !

Une chose vraiment fondamentale maintenant à comprendre, c'est que l'introduction du temps vrai, du temps réel dont je vous parle et qui permet aux trous de vers d'être considérés comme des bulles qui se déplacent et non pas comme des poignées de porte, c'est que les bulles en question ne se déplacent pas dans le temps de la mécanique, mais dans le temps de la conscience, ce temps réel qui permet à chacun de nous de changer notre futur, c'est à dire de changer la forme de l'espace-temps, au lieu que ce dernier reste figé. Et dans une bulle d'espace-temps, ceci est rendu possible par le simple fait que cette bulle est libérée de toute contrainte mécanique. Le temps de la mécanique a disparu, ou presque, la décohérence n'a plus lieu, et par conséquent l'ovni est déplacé par la conscience de son pilote, puisque la bulle n'est plus qu'une bulle de sa seule conscience, une fois sortie de l'espace-temps. Il y a toutefois un problème technique à résoudre, qui est de faire en sorte que l'ovni soit réalisé dans un matériau très spécial car capable de déployer une signature quanto-gravitationnelle identique à celle du pilote (sinon ils se désolidariseraient), et c'est probablement ce qui donne de la part de certains ovnis la sensation qu'ils sont vivants, comme s'ils étaient une extension organique de leurs pilotes.

Mais il n'est pas obligatoire de sortir de l'espace-temps par un trou de ver pour venir nous rendre visite. On envisage aujourd'hui sérieusement (la NASA) la possibilité de déployer une technologie dite Warp Drive, qui compresse l'espace devant un vaisseau et le dilate à l'arrière, de façon à créer une bulle d'espace qui ne dilate pas le temps. Ainsi le vaisseau se déplace dans notre présent et n'a pas à venir du futur, auquel cas les visites devraient être beaucoup plus faciles.... Sauf que, il reste à parcourir les dizaines d'années lumière qui nous séparent des systèmes stellaires peut-être habités les plus proches. Même si elle peut être supraluminique, je ne crois pas que ce genre de technologie peut raccourcir suffisamment le temps de parcours pour que cela explique les brèves incartades de nos visiteurs, sauf s'ils ont des bases dans notre système solaire ? Oui mais où ça ? Enfin bref, si l'origine extra-terrestre bien physique de nos visiteurs est réelle, je pense qu'ils utilisent plutôt des trous de vers artificiels, en profitant éventuellement de certaines instabilités locales dans la structure de l'espace, qui parce qu'elle serait plus fragile, rendraient plus facile la création d'une bulle.

Maintenant, compte tenu du caractère très mystérieux du phénomène ovni sur lequel je ne vais pas m'étendre, il convient d'envisager d'autres origines à nos visiteurs que purement physiques, c'est-à dire issus de notre densité. La densité suivante étant celle de notre conscience, en quelque sorte la mémoire de la création, elle ne convient pas à mon sens comme origine de nos visiteurs mais plutôt comme zone de transit de ces derniers. Il s'agit en effet d'une densité où l'on navigue par la pensée sans jamais rien pouvoir construire d'autre que ce qui existe déjà dans tout l'espace-temps. Cela ne me semble pas, pour cette raison et bien d'autres, une zone habitable et je ne m'étendrai pas là-dessus. Par contre la densité suivante, celle du soi, est tout à fait convenable comme zone de provenance des visiteurs puisqu'il s'agit du véritable multivers dans lequel on ne fait pas que naviguer, mais où l'on crée littéralement par la pensée ce que l'on vit, gràce à toutes les variantes que le multivers peut donner à n'importe quelle forme.

Mais l'argument le plus important en faveur d'une origine privilégiée de la densité du soi, c'est que nos visiteurs issus de cette densité seraient en quelque sorte nos véritables parents, nos véritables géniteurs psychiques, si ce n'est directement nous-mêmes dans notre futur de faible densité, c'est à dire après notre mort. Il serait tout à fait logique qu'ils s'interessent à notre évolution et tentent en particulier de nous éveiller à la véritable réalité et aux dangers que court aujourd'hui la planète (le nucléaire, etc. ).

Dans cette densité du soi, il serait possible de générer par la pensée des formes qui pourraient ensuite être matérialisées dans la notre par un processus de densification qui reste encore à préciser. Il s'agit bien entendu à ce stade de spéculations, mais il convient de noter qu'un processus de matérialisation d'une faible densité à une densité plus forte existe déjà dans la nature, comme par exemple le processus de réduction d'une fonction d'onde. Il suffirait que ce processus puisse être macroscopique, or certains physiciens sérieux conjecturent l'existence d'états quantiques macroscopiques. Dans ce cas, il s'agirait d'envisager la possibilité de densifier une structure micro-organique et moléculaire qui au départ de sa densité serait quantique de notre point de vue, alors qu'elle est simplement absente ou plutôt non configurée dans cette densité (la temporalité dilatée la rend d'ailleurs caduque).

La compréhension de ce processus de densification est à mon avis le point clé de celle du phénomène ovni. Elle devrait faire l'objet de recherches et de réflexions qui arrivent à dépasser l'idée fausse selon laquelle ce processus relèverait plus de la magie ou de la fantaisie que de la physique... c'est la leçon que nous devons recevoir du quantique... et d'ailleurs la magie n'est-elle pas destinée à devenir notre future physique ?

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Ci-dessous, la figure 15 du livre "La physique de la conscience",

également figure 9 du livre "Ovnis et conscience".