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53 minutes, c'est bien trop court, de même que les 316 pages du livre "La PHYSIQUE de la CONSCIENCE" (voir en bas de page). Voici donc quelques compléments pour ceux qui veulent tout comprendre: (1) Sur la notion de densité:
La figure ci-dessus illustre de façon extrêmement simpliste, mais parlante, la notion de densité d'information à laquelle je fait souvent référence dans le livre et l'interview. Il y a ici 4 arbres qui peuvent représenter de façon extrêmement sommaire, à un niveau purement conceptuel et de gauche à droite, ce que je nomme les potentiels de l'esprit, du soi, du moi et de l'anima. Ils illustrent 4 multivers "emboités" les uns dans les autres. Sur la figure ces "multivers" apparaissent séparés mais il faut les considérer comme emboités, c'est à dire superposés: ils occupent le même espace, de même que le multivers quantique occupe le même espace que le multivers physique. Selon ma théorie ce dernier doit être considéré comme virtuel et non pas comme réel, car un seul scénario, une seule ligne de ce dernier est mémorisée / actualisée par la conscience, c'est à dire par le moi. Le rôle de la conscience est ainsi de transformer chaque ligne temporelle d'un arbre en celle, équivalente mais plus précise, de l'arbre situé juste à sa droite (celui dans lequel elle s'incarne), afin d'en construire les détails (elle n'y arrive pas forcément, auquel cas elle diverge en réalisant une ligne de souffrance). Ce processus requiert à l'échelle quantique ce qu'on appelle la réduction d'état ou "effondrement de la fonction d'onde". Ainsi chaque scénario réalisé à l'intérieur d'un arbre a pour fonction d'onde (ou onde pilote) le scénario équivalent, mais moins précis, de l'arbre situé juste à sa gauche. Maintenant, ces représentations sont beaucoup trop simplistes en ce qu'elles n'illustrent pas la différence de temporalité: lorsque la conscience passe d'un arbre à l'autre situé juste à sa gauche, la densité d'informations spatiales est fortement réduite, mais ceci est compensé par une forte dilatation du temps qui continue de ramener à la conscience une quantité comparable d'informations, car beaucoup plus étendue dans le futur. C'est la raison pour laquelle le moi règne sur le futur de l'anima, et le soi règne sur le futur du moi. Ainsi la ligne de notre soi est bel et bien accessible dans le présent, ce qui n’empêche pas notre soi d'être nous-mêmes dans notre futur, mais dans un futur beaucoup moins dense de notre point de vue que celui que nous allons effectivement réaliser. (2) Sur le renversement de perspective indispensable, dont la vidéo précédente ne traite pas, je conseille cette vidéo (interview du 21 mars 2015 à l'INREES, disponible aux abonnés dans son intégralité sur cette page): (3) Sur les réseaux de neurones dynamiques dont je parle, les spécialistes pourront consulter mes publications et réalisations relatives aux différents types utilisés:
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