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Glossaire

Glossaire de la

Double Causalité

Acausalité : principe selon lequel certains événements que l’on ne parvient pas à expliquer selon la loi de causalité sont reliés par le sens et la ressemblance.

Actualisation : processus d’entrée dans la réalité présente d’un futur potentiel. L’actualisation est déclenchée par l’observation et dépend d’un choix opéré par libre arbitre ou par conditionnement. Elle transforme une existence possible en réalité, autrement dit elle choisit parmi un ensemble de réalités potentielles existant déjà au delà du présent, une réalité unique à vivre dans le présent.

Aléa : tournure imprévisible que peut prendre un événement, ou évolution imprévisible que peut avoir un système physique. Il existe plusieurs types d’aléas, parmi lesquels on peut citer les aléas causés par la dispersion (voir aléa dispersif) et ceux qui sont dus au hasard. Les aléas sont intéressants en double causalité dans la mesure où ils sont indéterministes.

Aléa indéterministe : événement dont il est impossible par principe de dater le moment ou de prévoir la position avec exactitude, même si l’on en connaît exactement les conditions initiales. Par exemple, il est impossible de déterminer à moins de 100 mètres ou 3 secondes près la position exacte que peut avoir au bout de 100 km une voiture roulant sur l’autoroute, même si elle est équipée d’un stabilisateur de vitesse et qu’elle n’est freinée par aucun obstacle.

Aléa dispersif : aléa particulièrement indéterministe du fait qu’il est causé par la dispersion de ses possibilités d’évolution. Par exemple, un rocher qui dégringole une pente montagneuse est très dispersif à cause de ses multiples rebonds sur différentes aspérités du sol (autres roches notamment), qui dispersent ses trajets possibles de façon de plus en plus imprévisible. C’est l’amplification à chaque rebond de sa dispersion, qui au bout d’un certain nombre de rebonds devient démesurée, qui rend l’aléa indéterministe, c'est-à-dire résistant à des variations infiniment petites des conditions initiales.

Amour : matière ou énergie de l’esprit, mémorisée dans l’espace omniprésent, hors du temps présent, sous la forme de probabilités d’actualisation des possibles. Plus l’amour est grand, plus la probabilité d’actualisation de ce qui est aimé est grande. Il ne faut cependant pas confondre l’amour avec les différents stades de son cycle, comme par exemple le désir, qui seraient susceptibles d’en amoindrir les effets en l’empêchant de circuler (voir cycle de l’amour).

Animisme : philosophie qui attribue une âme aux phénomènes et objets naturels. L’animisme est la seule philosophie qui comprend intrinsèquement la possibilité d’un dialogue entre l’esprit et la nature, dialogue permis par la double causalité.

Anthropique (principe) : constat selon lequel l’univers a été réglé très précisément pour l’émergence de la vie et de la conscience

Anthropocentrisme : philosophie qui fait de l’homme le centre et la finalité du monde.

Arbre de Vie(s) : métaphore de la théorie de la double causalité, qui représente sous la forme de parcours le long des branches d’un arbre nos différents potentiels d’avenir omniprésents.

Bifurcation : modification brutale dans le comportement d’un système dynamique qui le fait passer dans l’un ou l’autre de deux états très distincts, de façon parfois totalement imprévisible et indéterministe. Plus généralement, se dit d’un croisement entre deux possibilités d’évolution qui semblent pouvoir relever d’un « libre » choix.

Big-bang : Théorie selon laquelle l’univers est en expansion et en refroidissement depuis environ quinze milliards d’années.

Causalité : principe fondamental selon lequel les causes précèdent les effets.

Causalité (seconde) : causalité en sens inverse du temps reposant sur le déterminisme inversé. La seconde causalité est donc une rétrocausalité déterministe, ce qui a l’intérêt de résoudre les problèmes posés par la rétrocausalité, dont la réalité est discutée. Une autre raison de différencier la seconde causalité de la rétrocausalité est que cette dernière suppose que le passé « précède » le futur, ce qui n’est pas le cas de la seconde causalité qui suppose leur simultanéité.

Chaos (théorie du): propriété (et la théorie qui la décrit) d’un système dynamique dont le comportement est tellement sensible aux conditions initiales que son état devient totalement imprévisible et indéterministe

Coïncidence : rencontre fortuite ou événements simultanés à caractère improbable et présentant une ressemblance.

Conditionnement : se dit d’un état mental de l’être qui donne l’illusion de la liberté alors que l’évolution de l’être est en réalité déterminée d’avance par des processus souvent inconscients. L’idée que nous serions toujours conditionnés est amplifiée par la découverte par les neuroscientifiques que notre conscience elle-même est un produit de l’activité neuronale à l’œuvre dans notre cerveau.

Conditions initiales : état d’un système dynamique ou d’un aléa au début de son évolution.

Cordes (Théorie des) : théorie fondée sur l’idée que les particules élémentaires ne sont pas des points mais des bouts de cordes infinitésimalement petits (10-33 cm), attribuant ainsi à l’espace des dimensions supplémentaires invisibles.

Cycle de l’amour : le cycle de l’amour est celui de la seconde causalité. Il consiste en une boucle de rétroaction entre le présent et le futur, caractérisée par la nécessité d’attendre que le temps fasse son œuvre ou que l’univers travaille à notre place pour réaliser automatiquement nos intentions. Les différents stades du cycle de l’amour sont le désir, le souhait, l’intention, l’attention, la foi, la confiance, l’aspiration et enfin la joie. Les quatre premiers stades correspondent au don de soi, qui transforme l’amour en énergie potentielle investissant le futur tout en nous donnant la sensation de sa disparition. Les quatre stades suivants correspondent à l’attente que le temps ou l’univers fasse son œuvre en faisant revenir l’amour dans le présent, après avoir « coulé » du futur vers le présent.

Dialogue avec l’Ange : se dit d’un dialogue intime entre l’être situé dans le présent et l’autre partie de l’être généralement située quelque part dans le futur, là où l’intention se focalise. Ce dialogue exploite une boucle de rétroaction de la seconde causalité qui permet de renvoyer dans le présent des informations issues du futur en réponse à des demandes faites dans le présent, par l’intermédiaire d’un déploiement ou dépôt de l’intention sous forme de questions à l’Ange. Ce dialogue peut utiliser comme support tous les phénomènes naturels et en particulier ceux qui sont sujets à des aléas. On parle aussi de « dialogue avec les esprits ».

Dimensions : directions de l’espace-temps. Notre espace-temps physique possède quatre dimensions que sont les directions vers le nord, vers l’est, vers le haut et vers le futur, soit trois dimensions spatiales et une dimension temporelle. Notre espace-temps réel aurait cependant d’autres dimensions d’après la Théorie des Cordes : six dimensions spatiales supplémentaires, qui au lieu d’être des directions droites seraient des directions repliées sur elles mêmes, extrêmement petites et par conséquent invisibles.

Dimensions intérieures : d’après la théorie de la double causalité, les dimensions supplémentaires de l’espace et qui nous sont invisibles, quelque soit la théorie qui les prévoit, seraient des dimensions intérieures à notre psyché, et auraient pour intérêt de garantir notre libre arbitre qui s’exprimerait par un déplacement le long de ces dimensions supplémentaires.

Déterminisme : conception philosophique selon laquelle l’évolution de tous les phénomènes physiques est prévisible par la causalité et est théoriquement calculable à l’avance si l’on connaît toutes les conditions initiales.

Déterminisme inversé : Déterminisme en sens inverse du temps, reposant sur l’idée que le passé est déterminé par le présent grâce aux traces du passé et à la Loi de Convergence des Parties. Le déterminisme inversé serait donc beaucoup plus déterministe que le déterminisme classique, dans la mesure où les traces du passé sont beaucoup plus nombreuses et certaines que les traces du futur.

Déterministe : se dit d’un système dont l’évolution ultérieure est complètement fixée par des lois bien établies.

Entropie : quantité qui mesure le désordre dans un ensemble donné d’atomes ou de molécules. Selon la seconde loi de la thermodynamique, l’entropie d’un système isolé ne peut qu’augmenter. Il s’ensuit que selon cette loi, le désordre de l’univers ne peut qu’augmenter avec le temps, or cette conclusion est âprement discutée dans la communauté des physiciens.

Espace intérieur : concept de la double causalité qui attribue à notre psyché les dimensions supplémentaires invisibles de l’espace introduites par la Théorie des Cordes ou par celle des univers parallèles, et la capacité de nous mouvoir dans ces espaces « extérieurs » parallèles. Le passage d’un espace extérieur à un autre résulte du choix effectué au moment de l’observation d’une alternative entre deux choix possibles, ou bifurcation.

Esprit : partie de l’être ou de la conscience qui n’est pas déterminée par les processus à l’œuvre dans notre cerveau. L’esprit se loge en dehors du présent dans tout l’espace omniprésent de nos futurs possibles (et/ou éventuellement dans notre passé). Il est déplacé par nos intentions et sa capacité à influer sur notre présent est déterminée par la capacité de l’être à « aimer », l’amour étant supposée être l’essence même de l’esprit, sa « matière » fluide, son énergie, présente dans l’espace sous la forme de probabilités.

Gravitation (loi de): loi d’attraction mutuelle de corps matériels dont l’intensité est inversement proportionnelle au carré de leur distance.

Graviton : particule hypothétique transmettant la force de gravitation, activement recherchée par les physiciens dans les accélérateurs de particules, mais encore jamais observée.

Hasard : se dit d’un événement dont on ne connaît pas les causes. Il existe donc deux types de hasard. Le premier type de hasard est celui dont on ne connaît pas les causes parce qu’elles sont cachées, couramment appelé hasard déterministe. Le second type de hasard indéterministe est celui dont on ne connaît pas les causes parce qu’elles n’existent pas. L’existence de ce second type est niée par les partisans du déterminisme ou de la Théorie des Variables Cachées. La Double Causalité considère que les variables peuvent être cachées par le fait qu’elle sont « futures », ce qui revient à dire que le hasard n’existe pas.

Indéterminisme : par opposition au déterminisme, conception philosophique niant le fait que tout événement puisse être prévisible par une loi physique. La principale conséquence de l’indéterminisme est l’existence d’aléas, c'est-à-dire de possibilités multiples de l’évolution d’un système.

Indéterministe : se dit d’un système particulièrement sujet à l’indéterminisme, c'est-à-dire présentant des aléas rendant impossibles par principe la prévision de son évolution.

Interaction : pour expliquer le comportement de la matière et des différents états notamment solides, les physiciens font appel à quatre forces fondamentales ou interactions : forte, faible, électromagnétique et gravitationnelle.

Irréversibilité : l’irréversibilité est une caractéristique très générale des phénomènes d’évolution observés à notre échelle macroscopique, et se traduit par l’impossibilité évidente d’une évolution à l’envers. Cependant, l’irréversibilité est absente des équations fondamentales de la physique, et il s’agit en conséquence d’une irréversibilité de fait et non de principe, qui correspond à une réversibilité de principe mais à probabilité extrêmement faible.

Libre arbitre : hypothèse philosophique selon laquelle nous serions réellement libres, en tant qu’êtres humains dotés d’une conscience ou d’un esprit, et à ce titre capables de nous déterminer par nous-mêmes, malgré nos conditionnements. La liberté est le postulat de base de la théorie de la double causalité. Il s’ensuit que nos futurs possibles sont innombrables comme les branches d’un arbre, c’est pourquoi nous décrivons cette liberté que nous avons de maîtriser notre avenir par la métaphore de l’Arbre de Vie.

Loi de Convergence des Parties : Loi hypothétique et manquante reposant sur le déterminisme inversé et permettant de calculer le passé à partir du présent, ou le présent à partir du futur. Cette loi est fondée sur la réversibilité des équations fondamentales de la physique et se positionne comme une loi inverse de la loi d’entropie croissante : elle produit de l’ordre au lieu de produire du désordre.

Loi d’attraction universelle (des trajectoires de vies): généralisation de la Loi de Convergence des Parties à des « trajectoires de vies ». Compte tenu de l’omniprésence du futur et du passé, lorsqu’une modification a lieu dans une trajectoire de vie, elle est instantanée sur toute la trajectoire, y compris la partie de cette trajectoire qui n’existe qu’à l’état de potentiel non encore réalisé. C’est pourquoi cette loi est dynamique et a pour effet de rapprocher (d’attirer) les trajectoires qui sont reliées par des intentions convergentes. Cette « attirance » est supposée être en parfaite analogie avec la gravitation universelle qui, quant à elle, agit sur des trajectoires d’objets matériels (massifs).

Loi de gravitation universelle : loi établie par Newton puis généralisée par Einstein et qui décrit la manière dont des trajectoires d’objets massifs s’attirent entre elles, respectivement en raison inverse du carré de leur distance et en raison de la courbure de l’espace-temps.

Magie : ce dit d’un phénomène remarquable et impossible à comprendre dans le cadre de la causalité, semblant violer les lois physiques connues. La magie est un produit de la seconde causalité et elle est amplifiée par la circulation de l’amour.

Matérialisme : doctrine philosophique qui affirme que rien n’existe en dehors de la matière et que l’esprit lui-même est entièrement matériel.

Matérialiste : partisan du matérialisme.

Mécanique quantique : branche de la physique qui décrit le comportement des atomes ou particules et leur interaction avec la lumière, en faisant jouer un rôle essentiel aux probabilités. Les atomes n’existent à tout instant que sous la forme de superpositions de tous leurs états probables. Cette superposition d’états possibles est encore appelée fonction d’onde. L’observation de l’état d’une particule au moyen d’un instrument l’oblige à prendre un seul état, ce phénomène étant appelé « réduction de la fonction d’onde (en un seul état) ». Les implications philosophiques de la mécanique quantique sont considérables et ont contribué à modifier progressivement la vision du monde des physiciens au cours du XXème siècle.

Métaphore : modification de sens et de représentation d’un concept sous la forme d’une image ou d’une comparaison ayant pour but de simplifier la compréhension du concept d’origine.

Métaphysique : Recherche philosophique ayant pour but la connaissance et la compréhension de l’ « être ».

Multidimensionnel : Se dit d’un espace qui possède plusieurs dimensions*, et généralement plus de quatre.

Murphy (loi de) : Principe empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner, particulièrement lorsqu’on aura le plus besoin que cela n’arrive pas.

Observateur : rôle d’observation consistant à faire rentrer dans la réalité une seule version du monde ou d’une évolution individuelle, parmi de multiples versions possibles existant simultanément avant d’être observées. Ce rôle implique ainsi la distinction entre réalité et existence, la réalité étant par définition unique alors que l’existence ne peut concerner que des réalités non vécues c'est-à-dire non encore observées. Ce rôle de l’observateur est une généralisation du rôle de l’observateur en mécanique quantique.

Omniprésence : présence en différents lieux mais toujours actuelle.

Papillon (effet) : se dit d’un phénomène tellement sensible aux conditions initiales qu’il peut se traduire par une minuscule cause capable d’engendrer des effets gigantesques, par exemple un battement d’ailes d’un papillon qui engendre une tempête.

Paradigme : façon de concevoir le monde partagée par les membres d’une même communauté scientifique et parfois par toute une société.

Potentiel : se dit d’une trajectoire de vie possible mais non encore réalisée. Un potentiel se mesure par sa probabilité d’actualisation.

Relativité (Théorie de la) : théorie géométrique d’Einstein énoncée en 1905 et qui établit une intime connexion entre l’espace et le temps. Ces notions dépendent du mouvement de l’observateur et les notions de simultanéité et de présent perdent leur sens : tout est relatif à la position et à la vitesse de l’observateur.

Rétrocausalité : causalité en sens inverse du temps, concept initialement émis pour justifier l’observation apparente de particules qui remontent le temps. Ce concept est cependant contesté par les physiciens qui ont introduit les antiparticules comme justification alternative, confirmée par l’expérience. A ne pas confondre avec la « seconde causalité » qui est aussi une causalité en sens inverse du temps, mais elle est déterministe et ne suppose pas que ses effets « précèdent » ses causes.

Réversibilité : principe à l’œuvre dans toutes les équations fondamentales de la physique et qui les rend symétriques par rapport au temps, ce qui implique que tous les phénomènes devraient pouvoir évoluer à l’envers comme à l’endroit, or ce n’est pas ce qu’on observe dans la nature. D’autres équations de la physique, valables uniquement à l’échelon macroscopique pour un grand nombre de particules, expliquent cependant cette irréversibilité. Ces équations empiriques font intervenir le hasard et les probabilités et sont issues de la physique statistique.

Spiritisme, spirite : doctrine selon laquelle l’homme est composé d’un corps périssable et d’un esprit immortel susceptible de se détacher du corps et de lui survivre.

Statistique (Physique) : branche de la physique ayant pour but d’expliquer et de prédire le comportement et l’évolution de systèmes physiques comportant un grand nombre de particules microscopiques: ces systèmes sont alors eux-mêmes qualifiés de « macroscopiques ». Les calculs de physique statistique se caractérisent par le fait qu’ils font intervenir massivement le hasard dans les choix de trajectoires de particules après collision.

Synchronicité : coïncidence signifiante c’est-à-dire dont le caractère mystérieux est porteur d’un sens. Elle se caractérise par le fait que le psychisme de la personne semble d’autant plus impliqué que sa probabilité est plus faible, laissant penser à un « signe du destin ».

Univers parallèles : univers existant en parallèle mais « à priori » déconnectés du nôtre, c'est-à-dire inaccessibles à notre observation. La mécanique quantique et la Théorie des Cordes prévoient l’existence de ces univers parallèles.

Variables cachées (Théorie des): l’existence de variables cachées est invoquée par les détracteurs de l’interprétation majoritaire de la mécanique quantique selon laquelle elle est indéterministe: il est impossible de prévoir l’état que va prendre une particule lorsqu’elle sera observée, cet état étant attribué au hasard le plus absolu. Les partisans des variables cachées, comme l’était Einstein, refusent cet indéterminisme et considèrent qu’il n’est qu’apparent et sera comblé par les progrès de la physique lorsque l’on sera à même d’expliquer les « causes cachées », et plus généralement celles de tout système « en apparence » indéterministe.